
L’intelligence collective, tout comme la bienveillance ne se décrètent pas
La nouvelle révolution consiste à apprendre et transmettre une autre posture aux éducants, comme par exemple éduquer sans punition ni récompense (cf : livre de Jean-Philippe Faure).
L’éducation ce n’est pas seulement parler d’école ou d’enseignement. C’est avant tout « apprendre à apprendre », tant du côté des éducants que du côté des apprenants.
La question de l’apprentissage de jeux coopératifs et des méthodes comme la CNV Communication Non Violente sont indéniablement une étape importante sur ce chemin. Pourtant, mon expérience me permet de dire, que vouloir inculquer des valeurs de coopération en faisant l’économie d’une éducation au conflit est un leurre. Le danger actuel, c’est de relativiser le sentiment d’insécurité, de croire et de laisser croire qu’avec « un zeste bienveillance universelle » nous pourrions harmoniser les différences.
Jouer à coopérer est insuffisant pour sortir des situations de désaccord
Construire le vivre ensemble passe inévitablement par des phases d’opposition, de confrontation. C’est pourquoi, se préparer à mieux vivre les confrontations nécessaires et utiles est un acte citoyen.
Plus-value de l’Intervention de Thérapie Sociale TST dans la relation d’éducation
Mieux appréhender les empêchements à la coopération suppose de regarder ce qui dysfonctionne à la fois au sein des institutions et en même temps dans la relation de l’enfant à autrui.
Comment aider les élèves à mieux coopérer ?
Qu’est-ce que coopérer entraîne comme compétences relationnelles ?
Devons nous rendre les parents plus responsables des manquements ?
Devons-nous nous focaliser uniquement sur le développement de l’enfant d’un point de vue collectif ?
Repenser l'éducation c'est prévoir des espaces de conflits qui :
